Ann. Méd. Vét., 2006, 150 (3), pp 167-172 Résidus et contaminants des denrées alimentaires : 25 ans de progrès dans leur analyse
V. ConclusionsHUINS G., MAGHUIN-ROGISTER G.Résumé :
La Belgique a connu une évolution importante de sa législation en rapport avec les denrées alimentaires ainsi que des autorités compétentes et les services d’inspection. Les laboratoires chargés
du contrôle des résidus et des contaminants ont été réorganisés. L’évolution des résultats des contrôles
en matière de résidus et de contaminants est décrite. Le nombre d’échantillons non conformes a considérablement diminué au cours du temps probablement suite à l’instauration des statuts H et R. Néanmoins si on peut se réjouir des progrès réalisés au niveau analytique, il faut être conscient que ces progrès ont
des effets pervers lorsqu’il s’agit de substances interdites (ex. : colorant Soudan Rouge, semicarbazide pris comme métabolite marqueur de nitrofuranne dans les oeufs) et que les limites d’action pour ces substances n’ont probablement pas de justification toxicologique. En ce qui concerne la détection des substances
prohibées, des progrès restent à réaliser car on suspecte en effet une utilisation de substances non encore identifiées à ce jour. Les nouvelles méthodes biologiques de dépistage basées sur l’utilisation
de « récepteurs » devraient jouer un rôle positif dans la solution de ce problème. Obtenir le PDF Personne de contact : g.maghuin@ulg.ac.be |